- novembre 4, 2025Peter Galison
Confrontés à la menace de la guerre, chaude et froide, les États-Unis et l’Union soviétique ont chacun de leur côté construit des armes nucléaires par dizaines de milliers. Ce processus, aussi anarchique que toxique, a laissé derrière lui de fortes concentrations de boue radioactive, comme tous les appareils et résidus ayant servi au cours du processus de fabrication des armes.
- octobre 12, 2025Julien Wacquez
Texte introductif au premier volume de la collection Angle Mort, Multiversalités (L’Œil d’Or, 2024). Cet essai explore la position singulière de la science-fiction entre science et littérature, et propose de la comprendre comme une pratique « limitrophe », travaillant aux bords de leurs frontières.
Quand la réalité déroute
Avez-vous déjà eu l’étrange impression de vivre dans le rêve d’un autre? Vous est-il arrivé de penser que la réalité était si bizarre qu’elle semblait sortie d’un roman de science-fiction? Comme s’il fallait suspendre votre incrédulité face au monde réel?
Revisiter la science-fiction et les imaginaires sociaux
Angle Mort propose de penser autrement la science-fiction — et le monde avec. D’explorer ce sentiment d’exotisation qui pousse du dedans. De questionner la place des imaginaires dans les sociétés contemporaines.
La science-fiction comme miroir et créatrice du présent
Et si, comme l’ont pressenti de nombreux auteurs et autrices du genre (de J. G. Ballard à William Gibson, en passant par Philip K. Dick) la science-fiction avait littéralement inventé la réalité dans laquelle nous vivons ? Et si, comme l’ont rappelé Ursula K. Le Guin ou Kim Stanley Robinson, elle était devenue le réalisme de notre temps ?
Entre fiction littéraire et recherche scientifique
Par des textes courts (nouvelles, essais, articles, analyses critiques) Angle Mort fait dialoguer la recherche littéraire et la recherche scientifique.
Traduction et transmutation des savoirs
L’espace post-disciplinaire qu’entend ainsi ouvrir Angle Mort, à travers son site internet et la publication de ses livres, n’est pas, à proprement parler, un laboratoire, mais plutôt ce que l’on pourrait appeler un collaboratoire : un espace en commun, qui ne vise pas à « produire » des savoirs, mais plutôt à les traduire et à les transmuer.